Seul en scène, Samir nous raconte l’histoire de l’homme qu’il est devenu. L’histoire de sa famille, arrachée aux montagnes kabyles pour les mines du nord de la France (du côté de Douai), l’histoire aussi de la malédiction qui semble le poursuivre. Il nous la raconte avec sincérité, dans une langue singulière, belle et sauvage. Entouré par les chansons de sa jeunesse perdue, visité par les voix de son passé. Et caressé par l’espoir qu’une rencontre récente, à la veille de ses cinquante ans, puisse enfin briser son sort. C’est rare, très rare, d’entendre parler un homme comme Samir, relégué parmi les invisibles de notre société.